Amitié (originale)

Voilà le début de ma deuxièlme fic!Pour le titre je suis pas sûr,je le changerais peut-être.Sinon bonne lecture^^

Amitié

CHAPITRE 1 :

La cloche sonna la fin de la pause. Tamaki l’entendit mais ne bougea pas un doigt. Il était fatigué à cause de la nuit qu’il avait passé et préférait se reposer sur le toit de l’école avec le soleil qui le chauffait que d’aller en cours de mathématiques. Il sortait presque toutes les nuits dans les bars gay ou hétéro pour y trouver des clients potentiels pour son corps. Eh oui, Tamaki se prostituait car sa famille le chassa de la maison quand il avait 15 ans. Maintenant, il vit dans un petit studio qu’il paye avec l’argent de ses clients. Il était grand, environ 1m78,avec un visage très masculin entouré de cheveux bruns légèrement bouclé qui lui recouvrait les oreilles et possédait des yeux d’un vert émeraude si intense que quand on y plongeait son regard, on ne pouvait s’en détourner. Quelqu’un vint le déranger deux minutes plus tard. Il se redressa donc et remarqua que c’était une fille de sa classe.

- Tamaki, c’est l’heure d’aller en cours ! Tu n’as pas entendu la sonnerie ou tu le fais exprès ? Le prof de maths n’est pas très content que tu n’aille pas à ses cours en ce moment et je crois bien qu’il compte te coller 2 heures ce mercredi. Tu devrais vraiment y aller aujourd’hui pour peut-être, essayer de négocier avec lui ! lui dit-elle en souriant.

- Je m’en fous ! Laisse-moi tranquille ! , répondit Tamaki, furieux d’avoir été dérangé.

La fille fut offusquée d’être traité de la sorte mais ne broncha pas et sortit.
Il se rallongea et referma les yeux. * Putain de profs ! Ils ne savent que coller les élèves ! Fait chier ! Il faut vraiment que j’y aille pour négocier avec lui.* Il se releva donc, pris son sac et se dirigea vers la salle du dernier cours de la journée. Il l’a trouva sans difficulté et y entra sans même frapper à la porte.

- Tamaki ! Tu aurais pu frapper à la porte avant d’entrer ! Maintenant va t’asseoir et tu viendras me voir en fin d’heure. J’ai deux mots à te dire.

Tamaki alla s’asseoir mais ne sortit pas ses affaires de son sac. Il croisa les bras et mis sa tête dessus pour de nouveau dormir.

Une heure passa et la cloche retentit dans le lycée pour signaler la fin des cours pour aujourd’hui. Le bruit réveilla Tamaki qui se leva, pris son sac et s’approcha du bureau de son professeur qui l’attendait.

- J’ai été surpris que tu daignes enfin te montrer à mon cours, Tamaki. Tu sais que sécher les cours est interdit donc tu comprendras pourquoi je compte te coller.

- En parlant de ça, je me suis juste montré ici pour négocier cette heure de colle que vous voulez m’imposer.

- Alors tu t’en doutais. Je trouve que je suis un professeur plutôt ‘cool’ car l’un de mes collègues t’aurais déjà collé plusieurs fois. Je suis déjà assez gentil pour ne t’en mettre qu’une donc tu viendras la faire sans rechigner.

- C’est ce mercredi là, c’est ça ? Je viendrais mais c’est la seule que je ferais .

- Oui, c’est ce mercredi là. Bien, donc je t’y attendrais, répondit le professeur qui semblait surpris que Tamaki le prenne si bien.


L’élève sortit quand l’entretien fut fini et s’en alla en direction de chez lui. En chemin, il rencontra Shin, son ami d’enfance. Ils avaient le même âge mais n’avaient pas pu aller dans la même école. Shin était un élève modèle, très bon pour les études et put entrer dans une prestigieuse école alors que Tamaki, au contraire, était son opposé et entra dans une école normale. Shin était un garçon un peu efféminé et de taille moyenne (1m70) qui plaisait beaucoup aux filles. Il avait le visage fin et raffiné encadré par des cheveux mi-long blond doré et possédait de magnifiques yeux verts émeraudes teintés d’un bleu foncé qui ferait chavirer tous les cœurs. Il venait de terminer l’école et se rendait chez lui mais fut très surpris de tomber sur Tamaki.

- Tamaki ! Shin se rua vers lui et sauta à son cou.

- Doucement, Shin. Je sais que tu es content de me voir et ça me fait aussi très plaisir de tomber sur toi mais ne te jette pas sur moi comme ça ! Un jour tu vas me faire tomber !

- Désolé… répondit Shin , en lâchant Tamaki.

- Ce n’est pas grave. Tu allais chez toi, là ? Tu ne veux pas plutôt venir chez moi car cela fait un moment qu’on ne sait pas vu.

- C’est vrai, je peux venir ? Génial ! Et lui ressauta dessus.

- Raaaaaah ! Qu’est-ce que je viens de te dire ! Ne me saute pas dessus comme ça !

- Désolé mais je suis vraiment content de te voir, Tamaki ! répondit joyeusement Shin.

Dix minutes plus tard, ils arrivèrent à l’appartement. Il proposa à boire au blondinet mais lui dit qu’il n’avait pas soif mais faim. Tamaki lui donna donc une boîte de gâteaux qui traînaient dans son placard. Ils s’essayèrent dans le canapé et le brun alluma la télé.


- Comment s’est passé ta journée ? demanda Tamaki.

- Bien, très bien même, vu que je suis tombé sur toi ! dit-il en souriant.

- Moi aussi, je suis vraiment content de te voir. Tu étais occupé à réviser donc je ne suis pas aller te voir.

- Oui, mais maintenant, je suis libre donc je passerais beaucoup plus de temps avec toi dorénavant. Il se colla à Tamaki, tout content.

- Et bin ! Il manquait plus que ça ! Je vais devoir me coltiner un ennuyeux blondinet ! plaisanta Tamaki, heureux de savoir que son ami comptait lui rendre visite plus souvent.

- T’es pas gentil ! bouda la tête blonde.

- Hahaha ! Arrête de bouder comme un gosse, je rigolais ! Et Tamaki serra Shin contre lui et mis en désordre ses cheveux.

Après ça, il regarda la télévision une bonne heure quand le blondinet lui dit qu’il devait rentrer chez lui. Tamaki le raccompagna alors jusqu’à chez lui.*Haaa…c’est ma bouffée d’air dans ce monde pourri jusqu’à la moelle. J’espère qu’il viendra me voir demain.* Il l’aimait plus que tout même s’il ne comptait pas lui dire un jour. C’est la seule personne pour qui, Tamaki accordait un soupçon d’intérêts.

La suite prochainement!

Je trouve aussi^^Mais le chp 2 ne l'est pas du tout!^^

CHAPITRE 2 :

Le réveil de Tamaki sonna à 6h45.Comme tous les matins, énervé d’être réveillé si tôt, il lui donna un violent coup de la main qui le fit virevolter dans l’air avant de le voir s’écraser lamentablement au sol. Il sortit de son lit vingt minutes plus tard, ramassa son pauvre réveil, le reposa où il devait être et alla jusqu’à la cuisine pour chercher de quoi manger pour le petit déj’. Il trouva une vieille boîte de corn flakes au fond d’un placard et pris ensuite un bol qu’il remplit de lait pour pouvoir y mettre ces céréales. Tamaki n’aimait pas faire les courses donc il était souvent à court de nourritures. Il finit de manger en à peine 5 minutes et se traîna vers sa salle de bain. Il pris une bonne douche chaude qui finit par le sortir de son sommeil. Quand il finit de se laver, il était déjà 7h35 donc il se dépêcha de s’habiller, pris son sac et se dirigea vers l’entrée. Il mit ses chaussures en moins de deux et dévala les escaliers du bâtiment en faisant un boucan pas possible qui réveillerait n’importe qui.

Il arriva au lycée juste à temps et se dirigea vers la salle de son premier cours de la journée qui était de l’anglais. Après l’avoir trouvé, il y entra et alla s’asseoir au fond de la classe. La sonnerie retentit une heure plus tard. Le cours d’après était des maths et Tamaki voulut le sécher mais il rencontra son professeur dans le couloir.

- Bonjour Tamaki. J’espère que tu ne comptais tout de même pas sécher mon cours, aujourd’hui. De plus, tu sais que l’on est mercredi, donc je t’attendrais pour ta retenue, dit –il, avec un sourire aux lèvres.

- Je suis au courant. Ce n’était pas la peine de me le rappeler, rétorqua Tamaki, énervé.

- Bien ! Maintenant, allons en cours.

Il le suivit sans rien dire mais n’en pensait pas moins.*Et merde ! Je suis obliger de suivre son cours ! Il me tape vraiment sur les nerfs celui-là mais comme il est mignon, je veux bien lui pardonner*Effectivement, Naoki, son enseignant, était très beau. Toutes les filles lui couraient après et parfois, même les garçons. Il avait un visage angélique avec de petits yeux en amande de couleurs marron clair et possédait de magnifiques cheveux châtain clair qui s’accordait parfaitement avec la couleur de ses yeux. Il était de petite taille, environ 1m70, et sa silhouette était délicate, raffinée. Mis à part son physique très plaisant, il était d’une gentillesse maladive et aimait beaucoup s’occuper des autres mais savait aussi se montrer ferme quand il le fallait. C’est ce qui lui avait valu tant d’admiration de ces élèves et de ses collègues. Ils arrivèrent à la salle de cours et Tamaki alla s’asseoir à sa place. Pour une fois, il sortit ses affaires et écouta le cours dans sa totalité. C’était une première et Naoki fut très surpris.

La matinée passa à la vitesse de l’éclair et Tamaki devait aller faire sa colle, maintenant. Il déambula dans les couloirs une dizaine de minutes avant de trouver la salle que lui avait indiquer plus tôt, son professeur. Elle était dans un coin isolé de l’école et Tamaki se demanda pourquoi Naoki avait choisi spécifiquement cette salle. Il y entra et vit que son professeur l’attendait.

- Ha ! Te voilà enfin, Tamaki. Assis-toi à une table.

Il alla donc prendre place à une table.

- J’ai une proposition à te faire. Soit tu refais le devoir que tu as raté la semaine dernière, soit tu fais quelque chose pour moi.

- Quelque chose pour vous ? Quoi ?

- Eh bien… je voudrais te voir te masturber devant moi. Si tu ne le fais pas, tu rattrapes le devoir.

- Quoi ?!! Vous voulez rire, j’espère ! rétorqua Tamaki, surpris de la demande de son prof.

Naoki s’approcha du visage de Tamaki.

- Ai-je l’air de rigoler ? dit-il, sur un ton sérieux.

- Allez vous faire voir ! Je préfère rattraper le devoir que de faire ça devant vous !

- Soit ! Alors voilà la copie. Tu as deux heures pour le faire. Et Naoki retourna à son bureau.

*Comment un prof tel que lui, peut me demander une chose pareille ! Et puis, pourquoi il veut me voir faire ça ?! Est-il gay ?* Tout en essayant de savoir, il faisait son devoir mais il n’arrivait pas à se concentrer. De plus, les maths n’étaient pas la matière où il brillait le plus et allait sûrement avoir une mauvaise note. * Putain ! Je comprend rien à son foutu devoir ! Je vais me taper une bulle si je ne fais rien !* Il regarda son professeur et commença à se dire que ce n’était pas la fin du monde s’il le faisait devant lui et que ce n’est pas la première fois qu’on le lui demandait. Ses clients aimaient aussi ça donc s’il pouvait se masturber devant eux il le pouvait aussi devant son prof. Mais il hésita un moment car s’il acceptait, sa fierté allait en prendre un coup. Pour de l’argent, Tamaki voulait bien l’a mettre de côté mais pas pour autre chose. Il allait faire une exception, car il ne voulait vraiment pas avoir un zéro donc il s’approcha du bureau où était Naoki et lui rendit son devoir.

- Déjà fini ?

- J’ai repensé à votre demande de tout à l’heure et je l’accepte.

- Je n’en n’attendais pas moins de toi, Tamaki , répondit Naoki , enchanté qu’il est enfin accepté.

- Je veux bien le faire mais pourquoi voulez-vous me voir faire ça ? Vous n’êtes pas gay ?

- Il ne faut pas se fier aux apparences. J’ai l’air d’un prof ‘clean’ dans cet établissement mais je reste un homme. La première que je t’ai vu, j’ai tout de suite été séduit par ton physique et j’ai attendu le moment où, enfin, on aurait pu être que tous les deux.

- Eh bien, je ne pensais pas que vous pouviez être aussi pervers, professeur.

- Et si, maintenant, fait ce que je t’ai demandé, rétorqua sèchement Naoki.


Tamaki détacha lentement son bouton de pantalon et descendit sa braguette. Il sortit son sexe de son boxer pour commencer à faire dessus, des va-et-vient avec sa main. Au début, ça ne l’excitait pas du tout, mais plus il sentait le regard perçant de Naoki sur lui, plus son sexe devenait dur. Il commençait à haleter et sentait son corps devenir une vraie fournaise. Bientôt, il sentit qu’il transpirait de partout et qu’il allait atteindre l’orgasme dans peu de temps. Soudain, il vit Naoki s’approcher de lui et empoigner son sexe.

- Haaaa…qu’est-ce que vous faites…lâchez,…ça… fait mal…, haleta Tamaki.

- Non. Je veux que tu me dise d’abord, ‘s’il vous plaît, laissez-moi venir’ et ensuite je le lâcherais.

- S’il…vous…plaît…laissez-moi…venir… dit-il, difficilement.

- C’est bien. Bon garçon. Et le professeur enleva sa main de la virilité de Tamaki.

Dans un râle d’extase, il se répandit sur le bureau qui lui faisait face. Après s’être remis de son orgasme, Tamaki referma son pantalon et se dirigea vers la sortit de la salle.

- J’espère que ça vous a plu car c’est la seule fois où vous me verrez faire ça.

Après ces quelques mots, il partit, laissant le professeur nettoyer la semence qu’il avait laissé sur le bureau.

CHAPITRE 3:

*Haaaa…Enfin fini !* dit Tamaki, en étirant ses bras.*N’empêche, ce prof est vraiment pervers. Je n’aurais jamais soupçonné qu’il soit ainsi. D’ailleurs, personne ne l’aurait pu. Et je n’arrive toujours pas à croire que je sois venu devant lui !* Il arriva chez lui en à peine 10 minutes et se jeta dans son canapé-lit pour mater la télévision. Il zappa plusieurs fois et s’aperçut bientôt qu’il n’y avait rien qui lui plaisait et l’éteignit. Il n’arrêtait pas de penser à ce qu’il venait de se passer, donc, pour se changer les idées, il appela Shin pour savoir s’il pouvait venir le voir. Il prit son téléphone et composa le numéro de son ami.

- Salut ! C’est Tamaki.

- Bonjour ! Je suis trop content que tu m’appelles car je suis passé cet après-midi chez toi, mais tu n’étais pas là. J’ai été super déçu ! Tu étais où ? répondit Shin, joyeusement.

- J’avais oublié de te dire que j’étais collé ce mercredi là. Je suis désolé. Mais je viens de la finir donc ça te dirait de passer à la maison, maintenant ?

- Ok, j’arrive dans 10 minutes ! dit le blondinet, tout content d’aller voir son ami.

Tamaki raccrocha le téléphone et en attendant que Shin arrive, il se concocta un sandwich au beurre de cacahuète qu’il dévora en un instant.

DING DONG

En entendant le bruit de la sonnette, il se dépêcha d’aller ouvrir à son ami.

- Te voilà enfin ! J’ai bien cru que tu t’étais perdu en chemin !

- Mais j’ai fait aussi vite que j’ai pu ! , rétorqua Shin.

- Ne te fâche pas, c’est juste que j’étais pressé de te voir dit Tamaki, en serrant le blondinet dans ses bras.

Il le fit entrer et lui proposa à boire.

- Je veux bien un verre de jus d’orange, s’il te plaît, répondit Shin, en allant s’asseoir sur le canapé.

Tamaki alla donc voir s’il en avait au frigo mais, bien évidemment, comme il n’avait pas fait les courses samedi, il ne pouvait pas en avoir.

- Désolé. Je n’ai que de l’eau à te proposer. J’ai pas encore fais les courses pour cette semaine.

- ça me va.

Tamaki remplit donc un verre avec l’eau du robinet et l’apporta à Shin.

- Tu as fait quoi cet après-midi, après être passé chez moi ? demanda le brun.

- J’ai eu un coup de fil d’un de mes amis qui m’a invité au bowling. On était une dizaine et je me suis vraiment bien amusé mais j’aurais quand même préféré passer l’aprèm avec toi, répondit-il en enlaçant le bras de Tamaki.

- Je suis vraiment désolé de ne pas avoir été là mais j’étais obligé de faire cette colle. Mais c’est la seule que je ferais de l’année donc on pourra désormais se voir tous les mercredi si tu veux.

- Super ! Alors mercredi prochain, je pourrais venir te voir ? demanda Shin, avec un grand sourire.

- Tu peux même venir samedi là. On pourrait aller au parc d’attractions et manger des tonnes de barbe à papa.

- Ça serait trop génial ! Merci Tamaki ! dit-il en lui serrant encore plus fort le bras.

- Aie, mon bras ! Tu vas finir par me broyer les os si tu continues à serrer si fort !

- Excuse-moi, mais je suis vraiment trop heureux !

- Je sais, je sais, mais pas la peine de me briser le bras pour ça !

- Oui, c’est vrai, répondit Shin, en lâchant le bras du brun.

- Merci.


Après avoir été libéré de l’étreinte de son ami, Tamaki bougea son pauvre bras pour que la douleur s’arrête.

- Au fait, ta retenue s’est bien passé ? demanda innocemment, son ami.

Cette question fit revenir en mémoire tous les évènements que Tamaki avait essayé de mettre de côté.

- Oh ! Et bien, ça c’est bien passé. J’ai eu un devoir à faire pendant deux heures.

- Ce n’était pas trop dur, j’espère ?

- Non. C’était facile.

- Je suis content pour toi.

- Merci.

- Ah ! la dernière que je suis venu te voir, j’ai oublié de te dire un truc super important, dit Shin, tout excité.

- Ah bon ? Quoi ?

- Il y a une semaine, une fille est venue me faire sa déclaration d’amour et je ne sais toujours pas si je l’accepte ou pas. Elle me plaît mais c’est la première fois que je vais sortir avec une fille donc je ne sais pas vraiment comment m’y prendre. J’ai peur de la décevoir.

- Mais qu’est-ce que tu raconte ! Fonce ! Tu aurais déjà dû lui donner ta réponse, l’encouragea Tamaki.

- Mais je voulais d’abord avoir ton avis, répondit timidement Shin.

- Maintenant, tu l’as, donc répond lui demain. Il faut bien que tu commences tes premières expériences un jour. Tu as 17 ans. C’est le meilleur moment pour connaître l’Amour et le bonheur d’être aimé.

- Ok ! Alors je lui donnerais ma réponse demain. Tu aurais quelques conseils à me donner pour que je ne fasse pas trop de bourdes ?

- Hum...les filles aiment qu’on les écoute attentivement et qu’on s’intéresse à ce qu’elles font. Après, ça dépend de la fille, mais elles aiment généralement les garçons romantiques qui s’occupent d’elles. Maintenant tu sais ce qu’il te reste à faire.

- Merci Tamaki ! dit-il, en l’embrassant sur la joue.

- De rien, répondit le brun, un peu déçu que son ami ait trouvé quelqu’un d’autre avec qui passer du temps.

- Je t’adore !

- Moi aussi, dit sincèrement Tamaki, en passant une main dans les cheveux dorés de son ami, avec un sourire aux lèvres.

- Et, regarde ! Il est déjà 7 heures ! Mes parents ne vont pas être content de me voir rentrer à la maison si tard ! dit Shin, en sautant du canapé pour rejoindre l’entrée.


Tamaki se leva donc et suivit Shin qui était déjà en train d’enfiler ses chaussures. Ils sortirent 2 minutes plus tard, dans le froid glacial de la nuit.

- Tamaki… commença Shin.

- Quoi ?

- Tu vas travailler ce soir ? demanda son ami, d’un air triste.

- Il le faut bien. Si je ne le fais pas, je ne pourrais pas payer mon loyer de ce mois-ci ni ma nourriture, d’ailleurs.

- Je sais, mais je n’aime vraiment pas que tu fasses ça…

- Ne t’inquiète pas pour moi, ça va bien se passer, répondit Tamaki pour rassurer Shin.

- Ce n’est pas ça… Je n’apprécie pas le fait que tu donnes ton corps à ces vieux pervers. En plus, tu peux tomber sur des clients violents comme la dernière fois, dit le blondinet, en regardant Tamaki dans les yeux.

- Ça n’arrive que très rarement, ce genre de chose. Ne t’en fais pas, rassura le brun, avec un faible sourire sur les lèvres.

- Hum. Je sais, mais je n’aime vraiment pas ça. Et Shin se jeta dans les bras de Tamaki en ayant les larmes aux yeux.

- Eh ! Ne pleure pas pour si peu ! Je ne suis pas mort. Je te promets qu’après avoir eu mon bac, j’arrêterais et je trouverais un job décent. C’est juste provisoire, dit-il en consolant son ami.

- Ok.

Shin lâcha Tamaki, essuya ses larmes et se remit en marche. *Je suis vraiment désolé. Je n’aurais jamais dû t’en parler. Tu es si fragile et enfantin que tu ne peux pas encore comprendre la vie d’un adulte. Les responsabilités qu’ils ont et les innombrables factures qu’ils ont à payer. Quand tu sortiras du cocon familiale, tu t’apercevras très vite que la vie est un parcours du combattant et que si tu ne veux pas sombrer, il faut savoir faire preuve de courage et d’humilité.* soupira intérieurement Tamaki en allant rejoindre Shin.